Le premier de degré du Scorpion annonce la couleur avec sa redoutable arme de guerre qu'est son dard et le 30ème degré referme le signe sur une note plus mercurisée et s'intéressant aux trésors cachés de la matière plutonienne
Dans une pièce décorée à l’orientale, un formidable guerrier armé semble défendre un coffre éventré, plein de richesses, au pied duquel gît un homme blessé.
Un champ de blés mûrs brisés par un vent d’orage ; Une prairie également balayée par l’orage et dont les arbres s’inclinent, tandis qu’un gnome sans jambes, l’air radieux, agite une hache comme pour s’associer aux méfaits de la tempête.
D’un côté un jardin bien distribué, bien cultivé, fleuri ; De l’autre un jardin inculte, raviné, dont la clôture est arrachée et dans lequel un âne bridé, mais en liberté, rue, en faisant voler la terre et les cailloux.
Dans un petit champ dont il retourne la terre, un homme est debout, le pied sur sa bêche, faisant miroiter au soleil un joyau qu’il vient de découvrir. Dans le médaillon, on le voit bien mis, tenant une bourse et une coupe : Tel qu’il se voit en rêvant tout éveillé.
Un beau coq, battant doucement des ailes, au milieu d’un champ où picorent quelques poules. Un peu en avant, un archer tire des flèches sur un vol d’oiseaux déjà loin à l’horizon.
Un enfant d’une dizaine d’années, pauvrement vêtu, assis sur un tronc d’arbre, regarde tristement un nid tombé d’un arbre et, gisant à terre, deux ou trois oiselets à peine plumés. Une sorte d’auréole encadre la tête de l’enfant compatissant.
Dans une loge, un acteur jette un dernier coup d’œil sur son costume de Méphisto ; On voit, pendus, plusieurs déguisements et, sur la table, plusieurs masques.
Sous les rayons d’une belle étoile, un homme regarde se contorsionner un scorpion qu’il tient par la queue. Pendant ce temps, à droite, un lièvre assis sur un tertre au-dessus de son terrier, le nez levé vers l’étoile, ne voit pas un fusil braqué contre lui.
Un essaim de grosses mouches malsaines tourbillonne autour d’un serpent qui, dressé sur sa queue, siffle et crache en vain son venin sur ces ennemis dispersés, devant sa maison isolée.
Un beau jardin avec un puits à l’arceau fleuri de roses, dont l’eau déborde et s’écoule inutilement ; sous une pergola également fleurie est réunie une compagnie joyeuse, dont le maître de maison, debout, coupe en main, porte la santé.
Au bord de la mer, une carcasse échouée sur le rivage finit d’être vidée par des oiseaux de proie ; Un loup s’en éloigne à regret, chassé par des coups de bec.
Un homme costumé en Fou donne l’aumône à un mendiant, devant sa demeure, tandis que d’un bloc taillé à facettes, posé sur un pilier bas, émanent des rayons de lumière sur trois côtés (lumière rouge-orangé).
Un homme robuste, à l’allure ferme et batailleuse, tient en laisse un gros chien, la gueule ouverte, mais bon enfant. Il s’appuie à une table sur laquelle sont posés, à côté de lui, un stylet et une cravache mais aussi une profusion de mets importants. Amis et ennemis le regardent.
Le Soleil se lève sur l’Océan doucement agité, et au bord de la plage, un homme assis sur un chameau fait du regard le tour de l’horizon, son visage éclairé par le Soleil levant.
Sous une tente, un homme fin, portant la toge et le bonnet carré, près d’une table sur laquelle se trouvent un livre et une épée, harangue une foule mélangée.
Dans une cour de ferme, la volaille épouvantée s’égaille devant un loup qui s’enfuit emportant une oie à sa gueule, tandis que, plus loin, un autre loup debout hurle sur le cadavre d’un cheval.
Un homme assis à sa table de travail prend des notes en consultant un livre ; sur la table, on voit des échantillons de cailloux, quartz etc., des livres et au mur, des cartes.