Une femme est assise dans l’attitude de la douleur; tenant à la main une gerbe de fleurs fanées; deux hommes debout la regardent: l’un d’un air narquois, l’autre compatissant.
Un homme s’avance en traînant derrière lui un cheval à demi-étranglé par le lien qui lui serre le cou; derrière eux, un gantelet de fer, un sabre et un fouet sont posés contre un tronc d’arbre.
Une femme riche, assise sous une pergola fleurie, distribue des bijoux de prix à des gueux qui se montrent en riant ce qu’ils ont déjà reçu, tandis qu’un homme en costume d’arlequin, les cheveux fous, s’efforce de plonger un agneau vivant dans une chaudière fumante.
Un beau chêne couvre une grande étendue d’un chaume sur lequel on voit encore de nombreuses gerbes de blé dont un être, un peu symbolique, tâte en souriant les épis bien pleins.
Comme projeté dans le ciel, un Caducée placé entre deux Lunes; celle en croissant éclaire faiblement, tandis que l’autre étant près de son plein, jette une belle clarté.
D’un taillis on voit émerger un homme robuste, l’air farouche et un peu triste, portant en travers de ses épaules une brebis égorgée dont le sang s’égoutte encore, et dissimulé près d’une pierre un poignard est placé auprès d’une tête coupée.
Dans un ciel serein une magnifique étoile éclaire un parterre de fleurs, auprès desquelles un agneau couché porte une couronne ornée aussi d’une étoile.
Un nouveau Samson menace d’ébranler les colonnes d’un temple; à ses pieds sur l’escalier est un lion mort, et plus bas, un hérisson pose sa petite patte sur un serpent mort.
Sous un ciel nocturne sillonné d’éclairs, un homme marche sans peur, les yeux fixés sur une échappée d’azur, ne voyant pas une femme assise au pied d’un arbre serrant d’un geste craintif ses vêtements autour d’elle.
Sur une estrade, entouré de colonnes sur lesquelles figurent des attributs alternativement guerriers et musicaux, un homme est debout, tenant d’une main une lance, et de l’autre une flûte; à côté de lui: un gantelet d’armure et un violon.
Un homme revêtu d’une livrée, monte un cheval de race et s’apprête à sortir d’une riche propriété où, près de la sortie, un chien monte la garde, assis sur un chariot et regardant amicalement le cheval.
La Lune décroissante au milieu des nuages, éclaire faiblement sur la mer un vaisseau démâté, et sur le sable de la côte un char vide qui commence à s’enfoncer.
Un homme est debout au sommet d’une montagne, un bâton de commandement à la main, le visage éclairé par le soleil couchant qu’il semble regarder en face, sans voir le torrent aux eaux tumultueuses qui bouillonnent jusque dans la plaine.
Un homme baille en s’étirant, prêt à se laisser tomber contre son camarade endormi au soleil, leurs outils et instruments de travail abandonnés à terre où des maraudeurs les dérobent.
Sur les remparts d’un château fort flotte un drapeau orné d’une couronne royale, tandis qu’au bas des chevaux s’ébrouent gaîment, sautant l’un sur l’autre.
Dans les sables du désert, un cavalier bien armé s’avance paisiblement vers l’oasis, tandis qu’un cheval libre court, crinière au vent, sans savoir où il va.
Dans la brousse un homme est pendu à une corde lâche qui ne l’étrangle pas complètement, et un tigre s’approche en rampant d’un cheval attaché à un arbre.
Un jeune cheval trotte en traînant son licol et, levant très haut la tête il ne voit pas la barrière qui limite sa course en direction de la mer, sur laquelle on aperçoit une barque qui s’éloigne.