Dans un paysage inquiétant, deux hommes en costume de cheval tiennent chacun leur monture par la bride; l’un des chevaux est blanc, l’autre sombre, et trois serpents filent de côté.
Un homme escalade un mur au moyen d’une échelle de corde, tenant un poignard entre les dents, et ayant une arme à feu à son côté, tandis qu’un militaire traîne derrière lui deux prisonniers.
Deux hommes se battent dans un bois, pour le partage de bijoux et de vêtements somptueux dérobés. Ils ne voient pas qu’un troisième larron les menace de sa fronde pour s’approprier seul le butin; il a déjà attiré à ses pieds une ceinture gonflée d’or.
A gauche, une femme d’apparence aimable tient un livre d’une main et une balance dans l’autre; à droite, un jongleur au corps mince et souple jongle avec adresse.
Il fait nuit: un forgeron bat une barre de fer rougi; au bord de la forge, sa femme est assise dans une pose oisive, et sans s’inquiéter de ce que les étincelles ont mis le feu à la maison qui flambe.
Sous un rocher un campement de romanichels assis pour prendre leurs repas, et au-dessus d’eux un aigle plane près de son nid où se voient trois jeunes aiglons.
Dans la nuit, à l’ombre d’un bois, un homme masqué se tient debout, ayant à ses pieds un cheval mort, tandis qu’un peu plus loin deux renards dévorent des poules qu’ils ont étranglées.
Un homme assis sur ses talons s’essaie à briser une grosse pierre avec un tout petit marteau; il est au bord d’une rivière dont le pont a été construit non pas au-dessus de l’eau, mais à côté, sur une des rives.
Dans la forêt une femme porte un fagot; ses cheveux sont dénoués et flottent au vent; elle regarde à terre ayant l’air de chercher quelque chose, et derrière elle, en peu irréel, on voit un homme à deux têtes, chacune d’une expression différente.
Un homme sans mains est assis devant une table sur laquelle sont placés des objets divers; beaux fruits, beaux livres. À ses pieds, une cruche cassée laisse répandre son eau.
Un pauvre hère prend la route, marchant courageusement, il abandonne une belle propriété dont on aperçoit la silhouette; sa femme dont la robe garde un reste d’élégance a de la peine à s’en éloigner.
Dans un paysage inquiétant, deux hommes en costume de cheval tiennent chacun leur monture par la bride; l’un des chevaux est blanc, l’autre sombre, et trois serpents filent de côté.
Un jeune homme assis nonchalamment sur son cheval tend un récipient à un autre jeune homme, insouciant et riche, qui s’efforce d’y jeter adroitement des pièces de monnaie, dont quelques-unes sont tombées à terre.
Dans une étendue déserte, un homme décrépit, voûté, traînant la jambe, se soutenant sur un bâton, laisse derrière lui un grand vieux chêne, déchiqueté, écorcé par les orages.
Dans un jardin, deux femmes assises sur un banc conversent tranquillement, tandis qu’autour d’elles une bande de moineaux pépiant, se roulent dans la poussière, lissent leurs plumes, ou se posent sur le dossier du banc.
Sur la place d’un marché, marchandes et acheteuses sont également nerveuses; des chiens se mordent, et deux hommes se querellent, frappant le sol de leur bâton pour affirmer leur opinion.
Dans l’allée solitaire d’un bois, deux hommes conduisant chacun un chien en laisse, se surveillent sans en avoir l’air, et un loup suit sans bruit un mouton.