A une porte-fenêtre d’un palais épiscopal, un cardinal, debout, regarde tomber la pluie sur les verdures environnantes, sa main gauche est ornée de son anneau d’améthyste.
Une fête de villageois en costumes de gala, sur la pelouse d’un parc, dont le châtelain et la châtelaine, coupe en main, s’associent à la joie générale.
Un savant est dans son laboratoire occupé à des essais de produits chimiques et, par la fenêtre, on aperçoit un homme qui laisse tomber une poudre sur du blé entassé en grains.
Un aigle sur son aire se soulève comme pour prendre son vol, et au-dessous de lui on voit un homme botté et casqué, ayant à ses pieds des accessoires divers: échelle de corde, avirons, épée et fourbissant la plaque d’un ceinturon.
Un homme et une femme d’aspect un peu libre jouent aux cartes; sur la table, des rafraîchissements abondants; une amie agace un petit chien; l’ensemble est joyeux.
Une femme pauvrement vêtue s’efface pour laisser passer une femme arrogante, empanachée, qui s’avance vers un homme et une femme dos à dos contre un poteau.
Aux deux extrémités d’une table, un homme et une femme masqués sont debout : la femme protège de la main une bourse et des sacs d’argent et l’homme dans un geste de larcin tend la main vers une coupe de beaux fruits.
Au bord d’une mare stagnante couverte de roseaux, une femme bien en chair, animée, fait des gestes désordonnés devant une autre femme mollement étendue qui se moque de cette agitation.
Une femme et un homme, les yeux bandés, se laissent conduire par un amour adolescent : la femme est couverte de bijoux et l’homme porte une ceinture gonflée d’or. Ils sont suivis par deux tire-laine, un nègre qui va jeter sur eux un lasso et un blanc qui esquisse le geste de leur tordre le cou.
Un champ de fleurs éclairé par la pleine lune ; un cours d’eau le traverse, et un homme et une femme cueillent ces fleurs nocturnes, favorables aux humains.
Une femme caresse deux tourterelles posées sur son sein, regardant, sous une sorte de temple d’amour, deux adolescents, les bras passés autour du cou et leurs têtes penchées l’une vers l’autre.
Sur une place publique décorée comme un jour de fête, deux chiens semblent se disputer une course de vitesse ; et des hommes assis autour d’une table discutent avec animation.
Une sorte d’entrepôt de commissionnaire en marchandises; Près de la caisse, le patron debout tient dans une main une bourse arrondie et regarde des pièces d’argent étalées dans une autre main.
Une femme demi-nue, couronnée de fleurs, cheveux au vent, danse en se penchant au-dessus d’un miroir d’eau, tandis qu’un peu plus loin, une courtisane fait des agaceries à un bouc.
Un homme est couché sur un rocher isolé ; la main en éventail sur les yeux, il regarde au-dessous de lui une oie sauvage qui fait des efforts désespérés pour se libérer du lacet dans lequel elle s’est pris le cou.
Dans un beau jardin, deux femmes se promènent, penchées l’une vers l’autre, se faisant des confidences et, à leurs pieds, un pigeon et une pigeonne se font des grâces.
Une boutique de menuisier, établi sur lequel on voit nombre d’outils en mauvais état et à un bout, le patron, les bras ballants, l’air morne, tandis qu’un ouvrier, l’air rayonnant, s’agrippe à l’autre bout de l’établi et fait mine de l’attirer à lui.
A une porte-fenêtre d’un palais épiscopal, un cardinal, debout, regarde tomber la pluie sur les verdures environnantes, sa main gauche est ornée de son anneau d’améthyste.
Dans une chambre, un homme est debout, la tête recouverte d’un voile à quatre pointes qui lui masque la clarté du jour ensoleillé ; et un autre homme, sans bouche et sans oreilles, esquisse avec ses doigts les lettres de l’alphabet des sourds-muets.