Un homme en bras de chemise est assis sur un tronc d’arbre, paraissant rêver, mais ses mains et ses pieds sont enchaînés ; et dans une maison voisine, une large fenêtre grillagée laisse apercevoir une femme regardant avidement au dehors.
Un homme en bras de chemise est assis sur un tronc d’arbre, paraissant rêver, mais ses mains et ses pieds sont enchaînés ; et dans une maison voisine, une large fenêtre grillagée laisse apercevoir une femme regardant avidement au dehors.
A l’entrée d’un champ où un demi-sillon seulement est tracé, un homme découragé regarde sa charrue brisée tandis que vient vers lui un cavalier fringant mais dont la monture boite.
Un promeneur en tendant la main à une femme qu’il veut aider à grimper le sentier, tombe dans le lac qui est au-dessous ; plusieurs anneaux tombent en même temps.
Un gros oiseau noir, aux pattes griffues, d’où le sang dégoutte, vole bas ; en face de lui, un triangle comme suspendu entre ciel et terre, dont les bords sont entourés de flammes légères qui brûlent sans le consumer.
Une forteresse assez démantelée, mais où subsistent des locaux et où se remarque une énorme porte garnie de clous et de piquants. A quelques pas, un reste de gibet sous lequel deux ou trois corbeaux piquent la terre en quête de quelques restes de charogne.
Un homme sommairement vêtu, ayant la figure noire, mais les mains et les pieds blancs, essaie en courant de se hisser sur l’arrière-train du Centaure, qui brandit son arc sans tirer de flèche.
A gauche, une femme, regardant obstinément derrière elle, ne voit pas que ses pas la portent sur le bord d’un ravin dans lequel elle va tomber ; et à droite, une autre femme, coquette, se mirant dans une glace à main, arrive sur l’autre bord du ravin où elle va choir à son tour...
Un pilier de marbre placé au carrefour de plusieurs routes. Son sommet est brisé ; sur la colonne sont inscrits les mots « Bonheur » et « Malheur », suivis d’un point d’interrogation. Un homme et une femme s’en éloignent, chacun par une route différente.
Un miroir au-dessus d’une table sur laquelle sont jetés masques, loups, fards, tout ce qui sert à dissimuler sa personnalité. Aux extrémités, cachés à demi derrière deux portières, un homme et une femme s’épient.
Dans un paysage polaire, un iceberg se détache sur la mer de glace, tandis qu’au couchant le Soleil disparait « en gloire », créant une aurore boréale. Sur la glace, un équipage de rennes tire vigoureusement un traineau chargé de fourrures.
Près d’une guinguette, un homme se promène en gesticulant bras dessus, bras dessous, avec deux femmes légères ; et sous la tonnelle fleurie, on voit deux cœurs ailés serrés l’un contre l’autre.
Une masure aux trois quarts démolie à laquelle, seule résistante, tient une vieille porte dans laquelle est fiché un poignard ; au faîte, un merle moqueur siffle et bat des ailes.
Une passerelle de bois à moitié démolie, au-dessus d’une rivière à sec et, sur ce qui reste de passerelle, un âne brait, monté par un nain qui s’agite comme s’il faisait un discours.
Deux chevaux, dont l’un sellé, et l’autre joint par une longe, attendent le bon plaisir de leur maître, endormi sur l’herbe, ayant à ses côtés des sacs d’argent qu’il a négligé de charger sur sa monture.
Un homme âgé, habillé d’une robe et coiffé d’une toque, comme les anciens docteurs, entouré de toutes sortes d’instruments, examine un liquide devant une fenêtre.
Un bel arbre, solide, placé sur une éminence rocheuse ; Au bas passe un Centaure tirant flèches sur flèches sur des serpents qui fuient sous des herbes.
Le soleil de midi laisse tomber ses rayons sur un promontoire couvert de fleurs parmi lesquelles un paon fait la roue, imité par un dindon et par un pigeon-paon.
Un homme de belle taille, revêtu de la cotte de maille, l’épée en main, s’avance au secours d’un homme armé seulement d’un bâton pour combattre un lion rugissant.
Un étang à l’eau sombre sous le feuillage du bois ; sur ses bords, un homme est paresseusement étendu, la main posée sur un livre ; quelques légers rayons de soleil passant au travers des branches éclairent quelque peu l’eau et l’homme.
Un homme est couché sur un paquet de hardes dans une clairière ; Il regarde avec effroi un lièvre craintif aussi terrifié que lui, mais il ne voit pas un épervier qui plane au-dessus de lui, ni un serpent qui va mordre sa main pendante, ni un loup qui s’apprête à bondir sur lui.